Le Maroc et l'entreprise engagée pour l'environnement

Le Maroc et l'entreprise engagée pour l'environnement

  • By Admin
  • Published on 19/11/2017
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Depuis quelques années, Le Maroc se met au vert et pour cause, la COP22 est organisée à Marrakech en novembre et verra l’arrivée de toutes les personnalités des mondes politiques et économiques mondiaux. Bien que très peu polluant (avec moins de 0,4% des émissions mondiales à effet de serre), le pays se veut être vecteur de bonnes pratiques visant à mieux protéger la planète. En effet, pour rappel, la problématique environnementale est importante du fait que l’on consomme toutes les ressources de la Terre en 8 mois par an, ce qui remet en cause la qualité de vie des générations futures.

Plusieurs évènements sont organisés dans le but de sensibiliser d’une part, et de trouver des solutions plus au moins technologiques par ailleurs. Mais, ne serait ce pas seulement un souci de rhétorique et de paraître, dans le cadre de l’organisation de cet événement planétaire ? Point sur les vraies avancées et les vraies attrape-nigauds, du point de vue de NewAge Consulting.

Des pratiques à impact réel mais peu suffisantes

Bien que les citoyens marocains ne soient pas très sensibles au changement climatique, les entreprises du secteurs tendent à se développer en collaboration les unes avec les autres afin de faire de l’économie marocaine une économie verte. Cette politique d’exemplarité se matérialise par un pôle de formation et de recherche créé il y a peu : le cluster EMC pour Efficacité Energétique des Matériaux de construction. Ce groupement se veut fédérateur et communique largement dans une optique de sensibilisation. Son action reste limitée au secteur du BTP et devrait s’étendre à tous les secteurs afin d’être réellement efficace.

Le dit cluster, par l’effort conjoint de ses membres, a donné naissance à la première construction sociale à énergie positive. Autrement dit, le logement construit produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Ceci représente une avancée majeure dans le secteur du bâtiment en Afrique et donne naissance à une dynamique économique autant en interne qu’à l’export. D’autres avancées technologiques majeures, comme la peinture photovoltaïque ou l’énergie solaire, sont dorénavant commercialisées à travers le monde et feront l’objet de stands de présentation lors de la COP22.

Ces solutions se généralisent et donne lieux à un intérêt croissant de la part des entreprises. En effet, l’environnement est un secteur d’économie importante, la réduction des coûts étant au coeur des préoccupations de tout chef d’entreprise. Afin d’optimiser les coûts de l’énergie, il y a lieu pour les entreprises d’effectuer un audit énergétique permettant de se positionner et d’analyser les anomalies de consommation présentes.

A partir de là, plusieurs entreprises compétentes peuvent proposer des solutions de contournement permettant de minimiser les consommations énergétiques, amortissables sur des périodes allant de 6 mois à 5 ans. En effet, il s’agit parfois d’améliorer les processus existants ou de mettre en place certaines pratiques propices à l’optimisation énergétique. C’est dans ce cadre que NewAge consulting intervient notamment.

Des améliorations superficielles peu impactantes

Le gouvernement marocain a, ces derniers temps, prix un certain nombre de dispositions qu’il juge être importantes, sans que ce ne soit vraiment le cas. En effet, la loi 99-12 datant de 2004 est en passe d’être partiellement appliquée au niveau des administrations centrales notamment. C’est ainsi qu’un effort est consenti au niveau des ministères afin de diminuer les consommations énergétiques.Ces améliorations restent limitées aux ministères, sans être diffusées à tout le corps administratif de l’Etat.

Deux autres décisions prises rapidement ont été mal réfléchies: la politique zéro Mika et l’arrêt de certaines lignes de bus à Marrakech notamment. En effet, d’une part, les bus notamment touristiques ont été supprimés durant la majeure partie de l’année 2016 dans un souci de remplacement par 8 bus électrique. Cette décision réduit encore l’attractivité et les bénéfices de l’économie du tourisme. D’autre part, il a été décidé de supprimer brusquement et irrémédiablement les sachets en plastique, car ayant une durée de vie de 400 ans. Cette décision a été économiquement coûteuse, mettant au chômage quelques 30 000 salariés et fermant un certain nombre d’usines. Il est sans dire qu’aucune vraie solution de remplacement n’a été mise en place. En termes de respect de l’environnement, n’aurait-il pas été plus efficace d’imposer le tri sélectif et la revalorisation des déchets?

L’état en collaboration avec le système bancaire a mis en place un fond encourageant l’investissement dans l’économie verte : FODEP ou le fond de dépollution industrielle qui vise à financer les projets à casquette protection de l’environnement. Rares sont les entreprises qui en bénéficient du fait d’un manque de communication d’une part et de la difficulté d’obtenir l’accord d’autre part. C’est pourquoi NewAge consulting, dont l’une des expertise est stratégique, se propose de vous assister dans le montage de votre dossier de demande.

Au final, le Maroc prend conscience de manière progressive des attraits de l’économie basée sur la protection de l’environnement. La centrale NOOR2 n’en est que le plus bel exemple. Toutefois, les efforts consentis par les administrations et par la plus grande part des entreprises restent très limités. En espérant un développement dans le bon sens dans les décennies à venir.

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